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ARTISTES PARISIENS DU XVï""-ËT DU XVIIe SIÈCLE.
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Bluceau, notaire royal à Fontainebleau. — (Arch, nat., Y 145, fol. 56.)
140.— Philippe Labbé, maître peintre. — 6 avril 1609.
Donation mutuelle de Philippe Labbé";*, maître peintre, bourgeois de Paris, et de Perrette Boucquillon, sa femme, n'ayant aucun enfant de leur mariage. — (Arch, nat., Y 146, fol. 3o4.)
141. — Jean Tabouret, peintre du prince de
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Musnier, veuve de Jacques Chauvet, docteur ès lettres mathématiques, demeurante à Paris, rue du Mont et paroisse Saint-Hilaire.
L'un des témoins est Jean le Noble, peintre à Paris, neveu dudit Gon. — (Arch, nat., Y, 149, fol. 229 v°.)
144. — Etienne Saincton, peintre à Fontainebleau. — 18 janvier 1610.
Contrat de mariage d'Etienne Saincton, peintre à Fontainebleau, et de Madeleine de Collemont, veuve de Charles Nepveu, chirurgien du Roi au Châtelet de Paris, demeurant rue du Cygne. — (Arch, nat, Y 149,fol. 196 v°.)
Gilles Clespoin, maître peintre.
Voici un procès-verbal de saisie qui nous sort un' peu des formides notariales. Il donne les noms de trois jurés peintres de 1610, d'abord l'inculpé Gilles Clespoin, puis Gilles Le Maistre, maitre juré dela corporation, et Laurent Bachot, qualifié maître et bachelier dud. art de peintre. On voit que les officiers de la communauté exerçaient un contrôle sévère sur leurs confrères. Les corporations anciennes avaient donc certains avantages pour le public, tandis que les associations modernes, avec leur titre pompeux de syndicat, ne sont guère organisées qu'aui profit exclusif de quelques meneurs.
145. — Procès-verbal de saisie d'un tableau chez Gilles Clespoin , maître peintre, en présence des jurés du métier et la rébellion dudit Clespoin. — 18 février 1610.,
L'an 1610, lé jeudy 18e jour de febvrier, j'ay, Marin Loret, sergent au bail--
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Condé.
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avri
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1 1609.
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Donation mutuelle de Jean Tabouret, valet de chambre et peintre ordinaire du prince de Condé, et de Nicolle Saing, sa femme, demeurants à Paris, rue Saint-Denis, à l'enseigne de la Sirène, n'ayant point d'enfant issu de leur mariage, -r—(Arch, nat., Y 146 s fol. 3ao.)
142. — Claude Dizy, peintre. — 8 mai 1609.
Contrat de mariage de Claude Dizy, peintre, demeurant à Paris rue Transnonnain, d'une part, etde Catherine Le Blanc., agée de vingt-deux ans, fille de feu Jean Le Blanc, demeurante à Saint-Marcel, grande rue Mouffetard, d'autre part, avec donation mutuelle. —- (Arch, nat.^ Y 148, fol. 368.)
143. — François Gon,peintre. — 13 janvier 1610.
Contrat de mariage de François Gon, peintre à Paris, place Royale, et de Jeanne
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O Philippe Labbé était fils de ce Christophe Labbé dont"nous donnons ci-dessus le testament en date du 23 mai iGo3-(n° 136). Par ce testament, Perrette Bouquillon avait reçu de son beau-père, en reconnaissance des soins qu'elle lui avait prodigués, la jouissance, sa vie durant, de la maison qu'il habitait. C'est cette donation que Philippe Labbé vient confirmer par l'acte du 6 avril 1609.
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